Outils pour utilisateurs

Outils du site


kult:berlin

Berlin, zone grise....

MJ: Yann S
Personnages: Theo (Pat), Burt (Philippe), Hans (Gaëtan)

Bravo ! Vous êtes promus !

Theo et Burt ont eu quelques difficultés à s'adapter à une vie “normale”. Rapports difficiles avec leurs amis et collègues, conclusions hatives et ou tirées par les cheveux. Il était temps que la hiérarchie prenne des mesures radicales. Ainsi fut fait. Ils sont promus au bureau berlinois de Interpol. Ils sont declares specialistes de la chose narcotique et après 2/3 mois de formation rapide en langues étrangères appliquées option teuton, ils y sont. Ils font la connaisssance de leur superieur, Oskar Tannenberg, qui a tout l'air d'être aussi aimable et cordial que peut l'être comptable dépressif.

Oskar Tannenberg

Il leur présente leur contact local, Hans, qui sous couvert de son métier de libraire/boite aux lettres pour gens à l'espionnite aigue, sert de contact “avisé” pour la police locale et par extension, Interpol. Et comme il est vraiment de bonne humeur, il leur donne aussi une tache à accomplir, surveiller un certain Lukas Fassler, un étudiant de 25 ans, qui aurait des moeurs dissolues.

Lukas

Et c'est parti pour suivre le personnage...

Berlin, le jour, et la nuit aussi en fait. Il part le matin de sa maison cossue, où il habite avec son père Gustav, veuf, et chargé d’affaires culturelles à la mairie de Berin, c’est un ex est-berlinois. - Cours de psychologie le matin. Professeur Guttman. - Repas rapide avec d’autres étudiants - Répétition dans un théâtre dit communal, “Le Roi En Jaune”, ils aperçoivent Ingrid, jolie damoiselle semblant très proche de Lukas.. - Distribution de flyers pour une soirée qui-bouge. - Mise en train pour la sus-dite soirée (bière et saucisses ??), animée par DJ Summertime.

La journée se termine donc dans une ambiance festive, la transe est bien là !! Après avoir été spectateurs des activités de Lukas, les joueurs décident d’attendre la fin de la fête pour suivre le DJ. Grosse berline, garde du corps et belle maison, au nom d’un certain Helmut Rosenfeld. Allez, au lit….

Ingrid Guttman Helmut DJ Gustav

Retour aux papiers mais pas que

Le matin, c’est plongée dans les dossiers pour certains, et vadrouille pour d’autres. D’ailleurs, il semble rapidement évident qu’une drôle de camionette banalisée “discrète” est compagne de tous leurs voyages berlinois. Vite, je note la plaque !!

Premiers résultats et esprit d’initiative ne sont pas toujours récompensés. Le DJ tient une entreprise prospère, co-gérée avec son père. Un label de musique extrême, du Doom, du hardcore, du rap , de tout pourvu que ça tache. De bons actionnaires derrière, c’est du costaud. La camionnette commence à peser sur les nerfs des PJ, ils s’enquièrent de la possibilité de choper des armes, et grace aux contacts de Hans, ce sera chose faite dans un avenir proche. Mais comme ils sont chauds patate, ils décident de monter une embuscade à leurs suiveurs. Qui évidemment va partir en sucette… Car les occupants de la fameuse camionnette sont en fait nombreux ET armés. Les portes s’ouvrent, des bras veulent les saisir, des canons les regardent méchamment, des coups sont échangés, et au final, Théo est embarqué dans un véhicule brinquebalant du fait d’un pneu crevé, avec un des ravisseurs salement blessé par Burt, et jurant en bon langage ordurier américain et non germain. Ses amis ne l’abandonnent pas, et une course-poursuite dans le plus pur style buddy-movie s’engage. Mais la Mercedes de Hans ne résiste pas aux arguments d’un canon scié et se voit obligée de s’arreter pour cause technique. Et après avoir abandonné la camionnette elle-aussi mal en point, le groupe des ravisseurs de Théo prend le large. Hélas….

Tu vas parler !!!!

Tandis que certains se font débriefer/engueuler par leur chef, Théo passe un moment désagréable à se faire torturer par des barbouzes qui abusent de la batterie de voiture. Il ne leur apprend rien (et pour cause) et surtout lui apprend qu’ils recherchent Kurt Waffenberg et John Stevens. Salement amoché, il est laissé à un coin de rue sous la réserve qu’il les préviendra si il apprend quelque chose. (hum…)

Renseignements pris auprès des anciennes relations au FBI, après que Théo ait retrouvé ses compères, nous avons :

  • John Stevens : Docteur en chimie, diplomé en pagaille, a bossé pour l’US Army au sujet du LSD, a passé quelque temps au Vietnam et est surtout un transfuge qui a fait le trajet Ouest vers Est, lui, en 1971.
  • Kurt Waffenberg : A fait partie des légendes des “gens d’en face”, formateur d’exception (à ce qu’on dit), spécialiste en manipulation des masses. Jamais localisé, dans la nature ??

A noter aussi que pendant que se déroulaient ces évènements, un costume 3-pièces et parapluie quinquagénaire à chaussettes rouges semblait aussi s’intéresser aux actions des personnages…

John Stevens Chaussettes Rouges...

Ils se décident ensuite à faire le tour des personnes qui gravitent autour de Lukas, en commençant par Herr Guttman, où ils peuvent se rendre compte que son petit intérieur est étrangement bien propret, comme si il n'habitait plus là depuis quelque temps. Hmmmm…..c'est louche.

Chaussettes Rouges est surprenant

Il n'en faut pas plus que pour que du coup ils décident de lui coller au train, alors qu'il quitte l'université en fin d'après-midi. Et, en effet, il prend des précautions pour arriver dans un quartier commerçant, plein de galeries d'art et autres librairies connues de Hans. Il emprunte une porte située juste à l'entrée d'une librairie tenue par une connaissance de Hans, une certaine Magda. 3 étages, quelques boites aux lettres, rien qui puisse effrayer nos vaillants aventuriers. C'est alors qu'apparait le fameux “Chaussettes Rouges”, qui fracture littéralement la porte d'entrée, et commence à monter les escaliers. Burt s'empresse de le suivre, Theo reste au pied de l'immeuble, et Hans file faire chauffer le puissant véhicule de fonction fourni par l'administration bienveillante. La suite des évènements va stupéfier nos héros. Chaussettes Rouges, appelons-le CR, défonce la porte de l'appartement de Guttman, celui-ci hurle dans une langue inconnue de Burt, CR empoigne Guttman et tandis qu'il s'avance vers la fenêtre, Burt lui plante son couteau entre les omoplates. Il ne bronche pas, ne saigne pas, et Guttman s'écrase en bas de l'immeuble malgré toutes ses tentatives pour apprendre à voler. Guttman se retourne face à un Burt pour le moins estomaqué, lui sourit et saute lui aussi dans le vide. Pour se recevoir lourdement certes, mais intact, une dizaine de mètres plus bas, se rendre compte qu'il crachine, ouvrir son parapluie et se diriger calmement vers la station de métro la plus proche. Le couteau toujours saillant de son dos. Theo et Burt réagissent enfin, Theo fouillant prestement le corps de Guttman, puis allant fouiller avec Burt l'appartement du défunt. Hans lui, jaillit de sa voiture pour suivre CR. CR arrive au bord du quai du métro, semble remarquer Hans, sourit (décidément…) et saute sur la voie. Là où il ne faut pas justement. Il rentre dans le tunnel obscur, disparaissant à la vue de Hans. Et à la rame suivante, pas de traces d'un éventuel choc, la vie suit son cours… Dans l'appartement Theo et Burt se démènent, pour finalement trouver un livre fort ancien, qu'ils se dépèchent d'emporter avec eux. Dehors, règne une certaine effervescence parmi les badauds qui s'agglutinent, la libraire, Magda, qui est muette de stupeur et regarde passer Hans avec des yeux ronds. Mais l'oeil acéré de nos héros remarque des détails discordants. Un couple qui marche paisiblement et s'éloigne, et 3 joggeurs qui font des étirements au coin de la rue. Ce sont eux qui sont suivis par les PJ, jusqu'à une camionnette banalisée (tiens donc ??!!). En comme des fois les PJ ne sont pas doués, un des gars baraqués se retourne et leur fait coucou….

Mais que se passe t'il ??

Le Livre ramassé chez Guttmann est un livre qui semble très vieux, pas mal abimé et qui est … illisible. Il évoque à Hans le Manuscrit de Voynich, un livre du 16eme siècle, réputé pour son hermétisme, et qui est à ce jour non traduit. Son seul et unique exemplaire est aux Etats-Unis, il consiste en de multiples planches de botanique, médecine, constellations, une encyclopédie pour un public avisé en somme. A noter que Hans commence à tenter de comprendre “l'objet” et y passe un certain temps.

Hélas, Magda la gentille libraire ,qui a assisté à toute la scène, a cité les PJ , dont Hans qu'elle connait, à la police qui est venu enqueter sur cette soudaine agitation. Et c'est tout contrits (??!!??) qu'ils subissent les postillons de Oskar leur supérieur qui, décidément, les trouve bien peu efficaces et surtout toujours fourrés dans des situations impossibles. Ce pétage de plomb met d'ailleurs la puce à l'oreille de Théo qui trouve Oskar bien trop bouleversé pour ne pas être impliqué d'une manière ou d'une autre.

Cette idée est confirmée un peu plus tard dans la soirée quand ils le suivent, le voit s'agiter au téléphone dans une cabine. Ils font en “Bis” et aboutissent chez la famille Rosenfeld. Etonnant, non ??

Dans ces entre-faits, Magda appelle Hans, s'excusant de l'avoir cité mais, bon, elle était bouleversée. Hans s'enquiert de ses éventuelles relations avec Guttmann, qui s'avèrent être à peu près inexistantes. Il a consulté de vieux livres datant du Moyen-Age, de saintes Ecritures catholiques et aussi un Talmud.

“Mais c'est étonnant, un jeune couple francophone puis un groupe de 3 jeunes hommes a demandé à consulter ses lectures et pas plus tard que cet après-midi !!?”

Enquete en cours...

Plusieurs pistes sont creusées par les joueurs, le patrimoine des Rosenfeld / Fassler, le faciès de Chaussettes Rouges (FBI sollicité), et de plus, une effraction dans le domicile de Rosenfeld. Quel sans gene !! La grosse et confortable maison semble abandonnée, elle est cossue, lisse, trop lisse et il ne faut pas longtemps à nos émérites monte-en-l’air pour trouver une trappe dissimulée sous un tapis.On l’ouvre, on l’ouvre pas ???Le suspense est insoutenable, piège/pas piège ?? Et zou, ainsi fut fait, la descente est prudente et permet d’éviter le coup de calibre 12 qui était promis à eux si ils avaient malencontreusement marché sur une des marches. Ils arrivent dans un sous-sol que n’aurait pes renié le géniteur de Frankenstein, des bocaux contenant des têtes les regardent de leurs yeux morts, et captivent un Burt qui ne peut en détacher son regard. Elles sont cranes rasées, tatouées sur l’arrière du crane, et serait-ce une bulle qui vient de remonter à la surface ?? Les 2 autres sont plus pragmatiques et fouillent ce sinistre endroit. Une table d’autopsie, un « établi », des substances étranges sont entreposées, aux étiquettes annotées de cet alphabet aperçu dans le Livre. Pas de documents de travail, juste carte Allemagne, avec des points datés. La chronologie montre que les dates les plus récentes sont adjointes à des lieux de plus en plus proches de Berlin.

Arès cette visite, ils reçoivent des infos sur un certain Chaussettes Rouges, Georges « le Bulgare », toujours très bien habillé, élégant et tueur certifié qui est apparu du coté de Sofia la première fois. Rapporté plusieurs fois comme ayant été criblé de balles, ou tombé d’un immeuble, il semble vraiment avoir la peau dure.Dangereux !!! Ils hésitent de plus à visiter les joyeux gorilles américains, histoire de….et finalement se décident à partir vers Schwedt, domaine forestier possédé par Rosenfeld, une propriété très étendue, au calme…

Scout Style

Dans leur fier destrier de métal , ils arrivent à Schwedt, paisible ville de 50000 habitants. Leur enquête de « proximité » leur apprend que les gens gérant le domaine sont d’une discrétion exemplaire, seule une camionnette vient en ville pour quelques courses. Ils ne font pas appel aux artisans locaux pour les travaux/besoins que l’on serait en droit d’avoir pour l’entretien « de tous les jours ». Cette propriété est celle de la famille Rosenfeld depuis longtemps, quelques générations ont pu y séjourné. Ils obtiennent malgré tout un vieux plan, montrant unn château, une rivière et quelques masures qui constituaient un embryon de bourg. Ils profitent aussi des heures avant la nuit pour s’équiper façon randonneurs prêts à tout, autant envisager le pire….Et enfin ils se mettent en route, franchissent le haut grillage surmonté de barbelés, et s’enfoncent dans les bois. L’obscurité regne rapidement, l’environnement devient plus menaçant, ils se rpèrent plus ou moins efficacementgrâce au plan d’époque. Quand soudain…

What The Fuck ??!! ou plutot Where The Fuck !!!

De la musique, un générique de fin se fait entendre. Tapis comme…des ninjas de la foret, ils s'approchent d'une zone bizarrement éclairée, qui se révèle être une rue bitumée surgie de nulle part, bordée de néons, d'une proprette petite ville du fin fond des States. Le cinéma se vide, les clients se dirigent en face, chez Diana, qui fait une promo sur la tarte aux pommes.Le bar est à coté, chez Joe, un shériff disparait au coin de la rue, tandis que s'active une Marilyn Monroe défraichie qui balaie devant le cinéma. Les paroles échangées par ces “habitants” sont dans le plus pur Yankee, quelle belle soirée !! Les vaillants enqueteurs en restent cois. Comme l’équipe soudée qu’ils sont, les joueurs décident de, pour les uns d’aller en ville, pour les autres de rester en planque. Et in fine, ils pénètrent dans le petit resto/hotel où ils sont accueillis comme si de rien n’était. Quelque temps après, c’est une équipe de barbouzes estampillée US inside qui arrive aussi toute aussi estomaquée par ce qu’ils découvrent.

Promenade dans le centre-ville

Tous les éléments constitutifs d’une ville de province sont là, les joueurs peuvent légitimement se demander si ils évoluent dans une faille spatio-temporelle ou plus vraisemblablement dans un vestige de la guerre froide, une ville d’entrainement des agents secrets soviétiques pour qu’ils soient parfaitement immergés comme si ils étaient chez les méchants capitalistes. A noter un marchand d’armes disposant d’un panel quelque peu disproportionné, de la Kalach au lance-roquettes, un peu excessif pour chasser le lapin. Et en fait ?? Le maire semble très ouvert, et a l’air de s’attendre à mener des négociations financières pour l’achat du produit dit « Golem » qui permet donc de modifier le métabolisme des bénéficiaires qui semblent donc avoir une endurance, une resistance hors du commun, quitte à en mourir mais ça, c’est un autre débat.

Le patient zéro

Une seule personne semble on ne peut plus opposée à ces négociations qui s’entament entre les agences en présence (Mossad, DGSE, CIA, officieusement présentes), et il s’agit de l’homme aux chaussettes rouges. Et il se décide à faire le ménage. Avec bonhomie. Et une efficacité froide. Il fut le premier et le succès le plus éclatant. Mais son esprit fut transformé, et lui seul a saisi ce qu’il était devenu contrairement à tous les suivants qui n’étaient que des outils au sens purement pratique. Cela ne lui a pas plu. Du tout. Et là il est de retour aux sources, pour tout faire disparaitre. Les habitants tentent bien de l’arreter, mais malgré leurs efforts, s’extrayant des flammes et du déluge de balles, il avance et sème la mort et la désolation. Certains des agents tentent de l’arreter, mais les joueurs préfèrent la jouer discret et assistent à la fin de cette charmante bourgade, sans finalement mettre la main sur les personnes qu’elles ont suivi qui ont sans doute péri dans d’atroces souffrances, non ?? La dernière scène à laquelle ils assistent est celle de la disparition sous leurs yeux de nouveaux écarquillés de Chaussettes Rouges, qui semble se recueillir sur sa tombe dans le cimetière. Une déchirure dimensionnelle ? Trop de café ? Nul ne le sait…

kult/berlin.txt · Dernière modification: 2019/09/12 14:52 (modification externe)