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Fallen Angel

MJ: Yann S
Personnages: Théo (Pat), Burt (Philippe), Mike (des fois là, des fois pas là Christophe)

Des vacances bien méritées: Un peu de culturel ???

Il était temps de se détendre…..Quelque peu agités et ressentant une certaine pression de la hiérarchie de LA, nos deux compères Burt et Theo sont en vadrouille chez un de leurs amis, Mike Hammer qui, comme son nom l'indique, s'occupe de trainer ses guêtres pour réconforter les femmes trompées par de vilains maris (entre autre). Miss Barkley Celui-ci connait une certaine Elizabeth Barkley, propriétaire d'un petit thêatre , le “Mondo”, situé dans la 10eme rue; et l'invite justement un soir à la première de la pièce “Agamemnon”. Le public est hétéroclite, disparate et du coup ils se sentent rapidement à l'aise, et font connaissance avec un groupe de bikers, les “Sepiroth” (Como, jeune fille sexy, Diego, Moon , Larry, et Sandy). Como se montre assez rapidement entreprenante avec le sémillant Theo et c'est bras dessus bras dessous qu'ils vont tous vers la salle, après avoir éclusé quelques verres.. Et hop, les voici embarqués dans une pièce de theatre très datée mais remise dans un contexte contemporain, avec toujours la trame qui mène au meurtre du mari qui revient de voyage, meurtre accompli par sa femme et son amant. Il est dur pour nos hommes d'action de ne pas s'ennuyer, mais la scène du meutre réveille les réflexes de nos amis qui la trouvent très…..réaliste. Une femme aux cheveux roux et un homme plutot maigrichon assènent les coups de couteau mais ne sont pas parmi les acteurs saluant en fin de spectacle. Como

Elizabeth est ravie du résultat et toute une troupe se met en route ensuite vers le Club CORE, pour fêter cette représentation. Sont présents Elizabeth, nos héros, les bikers, Wolf Steiner (éclairagiste), les acteurs de la pièce, James Triptread (ami d'Elizabeth). L'ambiance est délurée, la musique trépidante, les gens sympas et certains portés vers les paradis artificiels. L'intrusion de 7 personnes toutes de noir vétues sème le trouble et c'est vers nos amis qu'elles se dirigent rapidement. Leur leader se présente sous le nom de Joshua Jordan, Révérend des Gardiens de la Lumière. Il les agresse quelque peu en demandant où se cachent les bikers qui, en effet, ont disparu dans la boîte, et déclare être à la recherche de sa fille Cornélia. Devant le peu de réponses de leur part, il leur laisse une carte de visite et part après que Elizabeth se soit décidée à leur demander de laisser les gens tranquilles, non-mais-et-puis-quoi-alors. Joshua Jordan La soirée poursuit son cours, les têtes commencent à tourner joyeusement les Sepiroth ont réapparu et reprennent leurs activités “libationnesques” et non, vraiment, ne connaissent pas Mr Joshua Jordan. Wolf Steiner propose aussi un peu plus tard aux Sepiroth de finir la nuit au Ricci, à l'angle de la 10eme et de la 49eme, les verres se succèdent encore et encore et hip, si on allait se faire un tour dans Spanish Harlem, il y a une soirée là-bas aussi, re-hips. Hop, on sort tous et puis….

Very Bad Trip

Réveil douloureux…..Où sommes nous ?? Pourquoi j'ai mal partout ??? Ce sont couverts de contusions, les vêtements minables, avec des blessures au cou qu'ils se réveillent dans un sombre et minable hotel de passe, “Le Metro” (15e rue). Plus de papiers en poche, tout juste la carte de visite de Joshua et une boite d'allumettes du bar “Chez Ricci”. Ils s'empressent de quitter les lieux. supposant qu'on allait leur demander des comptes sur quelque délit que ce soit, mais non, pas de sirène hurlante ni de police à leurs trousses dans les minutes qui suivent leur réveil. Ils prennent une chambre dans un autre hotel et décident de se poser le temps de faire le point.

Bon, qu'avons nous fait ??

Voici les lieux et personnes interrogées pour tenter de déméler leur soirée:

  • Elizabeth Barkley : Très prise par la représentation qui aura lieu ce samedi soir, elle semble un peu génée face aux questions de nos héros, confirmant du bout des lèvres que la soirée à Spanish Harlem ayant été annulée, ils sont partis dans la piaule des Sepiroth, et que elle les a quittés vers 2 h du mat, repartant avec son ami James Triptread. Ce n'est qu'à leur deuxième “interrogatoire” qu'elle finit par leur donner l'adresse de la piaule. A noter que l'ami Burt en a profité pour visiter son logis, qui a tout d'un endroit “pratique”, sans chaleur, se contentant d'être fonctionnel et froid. Les joueurs assistent à une deuxième représentation, et remarquent l'absence de l'étrange couple lors de la scène du meutre du mari.
  • Wolf Steiner : Eclairagiste attitré du Mondo, il semble, comment dire, surpris de voir nos amis, et lui aussi se montre peu bavard. Il est étonné/soulagé de voir que les PJ ont des petits problèmes de mémoire. Il leur confirme tout de même que rien ne s'est passé au Ricci cette nuit (avec un clin d'oeil complice !). Un moment déstabilisé par les questions, il serre un peu fort une barre de cuivre qui plie sous ce traitement, ajoutant un soupçon d'inquiétude à la situation.
  • Hotel Metro : Le remarquable personnel de l'hotel signale simplement que les joueurs sont arrivés nuitamment, et que la bande des Sepiroth les a quittés à l'aube, et semblait avec rendez-vous avec une femme habillée classe qui les attendait dans le “hall”. Non identifiée, cela va sans dire.Et, au fait, il a été récupéré un pieu en bambou couvert de sang dehors, c'est à vous ???
  • Joshua Jordan : Là encore, les gens sont surpris de voir nos personnages (et oui, ça commence à les énerver / inquiéter ). On les mène à Joshua qui explique donc bien que sa fille Cornélia/Como a rejoint les Sepiroth, qu'il considère littéralement comme une engeance “diabolique”, chose affirmée encore plus après dans la conversation quand, de fil en aiguille, il les décrit comme étant des “buveurs de sang”… Il fait comprendre qu'il a besoin d'eux et leur dit bien de ne pas hésiter si une piste apparait.
  • Chez Ricci : Un pauvre bar qui ouvre de 21h à l'aube les accueille, avec un patron peu engageant et 2 clients moisis. Peu bavard, le patron reste un moment tétanisé à leur arrivée (encore 1 !!) et c'est de bien mauvaise grâce qu'il répond à leurs questions. Ce qui ne l'empêche pas de se hater de leur proposer un verre. Cette empressement met la puce à l'oreille de nos malins enquêteurs, et finit aussi par les irriter. Burt montre alors toute l'étendue de sa diplomatie (traduisez : je lui montre mon gun à ce blaireau !!), les clients à coté sortent de leur torpeur et deviennent aussi avides du spectacle qu'ils espèrent voir dégénérer en boucherie. Cette réaction étrange surprend aussi nos PJ qui se demandent dans quel bouge ils sont tombés.Il leur confirme qu'ils sont bien venus la nuit précédente, déchirés certes, avec les Sepiroth et qu'ils ont enchainé avec un tour au “Jacob's Deli”. Il cite aussi un certain Duc Blanc, qui aurait à matière avec cette fameuse soirée.
  • Piaule des Sepiroth : Glauque et moite, rien que leurs portefeuilles (vides), des vêtements souillés de sang et un étrange attroupement de miséreux dans le tunnel du métro adjacent qui converge vers eux et qui doit être repoussé en agitant l'arme de Burt, peu de choses donc à se mettre sous la dent. A priori, il ne fait pas bon trainer dans le coin.

Traversons les brumes de la soirée

Il reste donc un endroit où il est nécessaire de trainer, et c'est au “Jacob's Deli” qu'ils se rendent, encore un triste endroit, autrefois entrepôt de production, seulement habité par les rats et ….autre chose….

Jacob's Deli

Jacob's Deli

Seul le dernier niveau révèle un triste spectacle, une grande pièce “habitée” par un groupe de clodos (?), avec un peu plus loin des tonneaux émettant des odeurs de charnier et un amas de corps enchevétrés. Le comité d'accueil fait mine de s'approcher mais finalement se dépêchent de filer lorsque le double talisman plaque de police / flingue fait son apparition dans les mains expertes de nos enquêteurs.

Dernier Niveau

Tremblants mais vigilants, ils constatent donc que les corps sont mis dans de grands plastiques, et sont un panel ce qui peut arriver de pire à un être humain confronté à la barbarie et au sadisme de ses prochains. Mais miraculeusement, une femme respire encore, fiévreuse et couverte de plaies.Inconsciente, elle a besoin au plus vite de soins. L'étude rapide des lieux montre bien que cet endroit est un site fréquenté très régulièrement et où ces exactions sont monnaie courante. Pour preuve les corps finissant de bruler dans les tonneaux, les multiples objets coupants et , oh tiens !! Des pieux en bambou !! Etrange, non ???

Furtivement et toujours aussi paranoïaques, ils filent en dehors du bâtiment et vont à l'hôpital le plus proche.

Le brouillard se disperse et des "amis" apparaissent

Sur place, la miss est prise en charge et la police avisée. Une patrouille les rejoint à l'hopital et commence à prendre leur déposition. Ils ne manquent pas de prévenir qu'un charnier existe à l'adresse du Jacob's Deli et du coup, la maréchaussée diligente des éléments sur place. Entretemps, la femme se réveille. Elle se prénomme Rébecca et notre Théo se fait fort de la réconforter tout en lui tirant les vers du nez.Vaseuse, elle raconte comment elle s'est fait enlever, et a assisté à la sinistre besogne de quelques complets-veston qui se défoulaient dans l'entrepôt sur les pauvres victimes, fournies par les clodos tout sauf sympathiques. Elle reconnait les personnages et se souvient qu'ils étaient complètement stone, accompagnés de bikers qui avaient “les-dents-longues” et se nourrissaient des pauvres hères présents. Elle se souvient surtout de l'arrivée de son amie Jacqueline qui use de son autorité pour sortir les bikers et les personnages de ce pétrin qui semblait tout prêt de les emporter, mais hélas sans remarquer Rebecca. Un point supplémentaire vient s'ajouter avec la remarque génée des policiers au l'hopital qui signalent que leurs collègues n'ont rien trouver de spécial au Jacob's Deli. Toujours à exagérer les PJ, non ?

L'étape suivante consiste donc à rencontrer cette fameuse Jacqueline, qui se révèle etre une, allez disons le, vampire ….(oh my god !!!!) La conversation avec elle est assez facile, même si nos enqueteurs sont mal à l'aise, certes. La soirée “oubliée” était en fait un traquenard organisé par un certain Dvorak, qui est (ou était) un vampire qui se nourrit de son espèce dans le but d'arriver à un autre stade d'évolution. Son homme de main est Wolf Steiner qui a mené les bikers au Ricci puis au Jacob's Deli pour les mettre dans de bonnes conditions et pour finir les présenter à Dvorak. Chose qu'a évité Jacqueline en intervenant .

Jacqueline demande d'ailleurs aux joueurs de l'aider contre Dvorak, car il est puissant et surtout (ils l'apprennent lors de leur 2ème visite chez Jacqueline), il provoque chez les vampires en sa présence, une libération incontrolable de leur bestialité.

Ils continuent de demeler les évènements de la soirée en allant voir les Sepiroth planqués dans le cimetière des services ferroviaires de NY, ceux-ci les accueillent de manière cordiale et Théo retrouve même sa petite amie !!

Les Sépiroth sont au courant donc des évènements et voudraient bien régler le sort de Dvorak, mais ne trouvent pas de tactique efficace et se contentent de le surveiller, ou plutot l'adresse de son domicile.

Les courageux personnages cogitent aussi de leur coté et décident de tater le terrain religieux avec Joshua Jordan, qui leur confie qu'il a un allié puissant, un certain Dvorak qui a de tres bonnes relations avec la police locale… Theo s'empresse de tenter de convaincre Joshua de la dangerosité de Dvorak pour bénéficier de son appui logistique et dans un grand élan d'humanité, lui propose de papoter avec sa fille chérie. Cette rencontre est un fiasco, Joshua ne pouvant que constater que sa fille est devenue ce qu'elle est de son plein gré et n'éprouve pas le moindre remords.

La session se termine avec une ébauche de plan : on isole le quartier d'un point de vue télécom, on envoie les soldats de Dieu foutre le bronx (traduire la zone) et dans le merdier, on tente de planter un pieu dans un Dvorak sensé être affaibli et seul.

Et c'est parti

Le résumé de la scène finale est assez simple. Comme les élémentaires précautions ont été prises par les PJ, (pas trop près de la ligne de front, on ouvre TOUTES les fenêtres à notre ami le soleil, et on est très chanceux (grâce à l'appui du destin)) et bien le Dvorak n'a le temps que d'éliminer une poignée d'acolytes de Joshua Jordan avant de prendre un pieu dans le coeur et d'être trainé sous les rayons salvateurs de notre astre céleste. Cette faiblesse face au monde diurne a donc été fatale pour ce triste sire…..

Il est intéressant de noter que nos amis se décident immédiatement après de faire du zèle et de se mettre “en chasse” de Jacqueline et des Sepiroth mais ceux-ci ont cru préférable de s'éloigner quelque temps. La paranoïa de nos aventuriers serait-elle contagieuse ??

Allez, et si on profitait des vacances plutot ??

Encore une sale soirée 

Et oui, nos vaillants aventuriers sont toujours à New York et découvrent un soir en rentrant nuitamment que la famille voisine a été massacrée dans l’appartement de leur ami Hammer. Un avertissement a été gribouillé en lettres de sang « Ne vous approchez pas de Richard Barkley ». Et s’ensuit donc quelques recherches et embêtements pour nos amis.

Je romps la tradition qui consiste à narrer de manière linéaire le scénario pour donner les faits saillants révélés après enquête, et personnages du « décor » rencontrés.

Qui a commis cet acte ? Et bien, pour le FBI, il s’agit des PJ dans un premier temps (si, si), puis ensuite l’agent spécial Mulroney met les joueurs sur la piste des Chacals, une nébuleuse de psychopathes qui s’amusent à trucider leurs prochains sans motif aucun. Et il apparaît que le Richard Barkley, père de leur amie Elizabeth, à une certaine époque aurait fait partie de cette mouvance.

Qui est donc Richard Barkley ? Le père d’Elizabeth est bien mort et dans des circonstances tragiques en effet. Il serait mort des suites de ses blessures après s’être défendu contre sa femme et l’amant de celle-ci qui l’avaient agressé. Et comme c’est une sale histoire, ceux-ci sont aussi décédés lors de la lutte et tout ceci s’est passé sous les yeux d’Elizabeth toute jeunette. Richard menait une double vie, gentil homme de théâtre le jour, la nuit il menait la meute des Chacals vers leurs sombres desseins. Il avait des relations dans la police, un certain Woolstone a donc fait pas mal d’efforts pour bacler l’enquête sur les actes et les circonstances de la mort de Richard.

Et Elizabeth ? Choquée par la mort de ses parents, elle l’était certes mais il sera révélé aux joueurs qu’elle l’a aussi été par son cher papa qui l’entrainait dans ses sorties meurtrières. Elle passa donc un certain temps dans un hopital psychiatrique et fut mise sous la tutelle de Niles Giger, l’avocat de la famille. Elle suivit ensuite des études avec succès, et repris donc les clés du théâtre. Elle avait été frappée d’une amnésie considérée comme salutaire par les autorités qui scrutaient sa santé mentale,et reprenait tant bien que mal une vie plus calme, non ?

Et les chacals ? Reste t’il chez eux une once d’humanité ? Toujours est-il qu’ils associent Elizabeth à leur chef/mentor disparu et qu’ils voyaient d’un mauvais œil l’amitié naissante entre les gentils héros et la demoiselle. D’où ce message qui, vous en conviendrez, était d’une rare …maladresse…

« Vous croyez aux fantomes ? »  «  Non, mais j’en ai peur »

C’était donc bien des réminiscences du passé qui étaient apparues dans le théâtre lors de la première représentation. Les spectres des temps pas si anciens donnaient eux aussi spectacle ce soir là. Forts des informations récoltées, les courageux Burt & Theo se rendirent au théâtre suite à un rendez-vous demandé par Elizabeth, et c’est là que les choses ont dérivées. Elizabeth (ou son père?), entouré de sa cour de chacals les reçoivent et tandis que Theo et Burt ouvrent le feu, quelque chose se passe, la Réalité s’altère et Richard leur sourit férocement. Bien qu’atteint par de nombreuses balles qui auraient du être mortelles, il sort son grand couteau hélas trop affuté et se met à avancer vers eux. Ils se dépèchent donc de quitter l’endroit, Richard étant ralenti par les pauvres membres des victimes enterrées dans cette chaudière et la course poursuite s’effectue dans un théâtre à la lisière du monde connu.

Dans cet endroit lugubre, ils rencontrent les victimes executées au long des années d’activité de Richard, y compris sa femme et l’amant, pour toujours enchainés qui leur indique que seule Elizabeth a le pouvoir de les aider. Les voici filant dans sa chambre, face à un abyme s’ouvrant à leurs pieds dans lequel il faut se jeter évidemment… La petite Elizabeth est là, pleurant et Theo se charge donc de lui ouvrir les yeux sur la situation , de la déculpabiliser et sur le fait qu’une action décisive de sa part pourrait tout changer. Elle les écoute enfin et c’est aussi avec un très grand couteau qu’elle égorge son géniteur tout tremblant.

Elizabeth, ton corps change...

Quelques mois ont passé…Théo et Burt sont de retour dans leurs pénates à L.A., plus ou moins placardisés par leurs supérieurs hiérarchiques. Elizabeth a été placée dans un établissement spécialisé, elle y est arrivée dans un état catatonique, s'est “réveillée” peu à peu à l'aide d'une correspondance maintenue avec Théo. Puis celle-ci cesse progressivement.

Et un coup de fil affolé de la directrice de son hopital va les obliger à retourner du coté de la Grosse Pomme. Elizabeth s'est enfuie, et ce dans des circonstances pour le moins des plus violentes.

Ils découvrent donc après un rapide voyage ouest-est le pavillon dévasté par une explosion sonore provoqué par la colère d'Elizabeth. Celle-ci a d'ailleurs trouvé très amusant de crucifier son mèdecin traitant contre un mur. Des inscriptions en lettres de sang inquiètent les deux comparses quant à la santé mentale de la frêle jeune fille, et une liste d'une trentaine de noms leur laisse un arrière-goût déplaisant sur les évènements à venir. Mais au fait, qui sont tous ces gens ? et pourquoi sommes nous donc aussi sur cette liste ?

Elysaabet ? Hell is a bet !!

Et c'est parti pour secouer les branches des contacts locaux, re visiter les lieux de leurs exploits, et aussi creuser de nouvelles pistes. Non, Elizabeth n'est pas morte, elle est juste insaisissable, et hélas, animée de mauvaises intentions. Parmi cette liste, on y trouve pêle-mêle : des amis tueurs de son père, un magicien de la mort ex-mentor du paternel, du flic pourri, du docteur crucifié puis éliminé, son tuteur légal d'il y a quelques années, et …les personnages.

Il apparait rapidement qu'Elizabeth est décidé à trier le bon grain de l'ivraie et fait disparaitre au sens littéral, les personnes de la liste. Celles-ci perdent toute existence réelle, sont oubliées par les personnes les moins concernées par l'affaire, et sont physiquement kidnappées par une Elizabeth décidément bien inquiétante et vindicative. La vendetta est devenue son modus-operandi.

Quelque peu inquiets, Theo et Burt sont conduits à la demeure du magicien de la mort qui leur glisse que la seule méthode valable pour s'en sortir consisterait à entrer dans la gueule du loup en s'invitant car cela pourrait surprendre et sans doute toucher Elizabeth ou tout au moins sa partie raisonnable.

Visite guidée d'un purgatoire personnel

Ainsi fut fait…. A noter, fait remarquable, que les personnages vont rencontrer de tristes vigies qui surveillent la déchéance du théatre à distance car déjà impuissantes à enrayer la chute de la demoiselle. Des “anges” déchus, aux ailes cassées depuis longtemps et qui vont de meurtrissures en humiliations depuis, depuis quand ou quoi au fait ??

La (énième) visite se passe peu ou prou finalement comme celle d'un musée où chaque salle est un tableau vivant montrant les tourments subis par les chacals, autres cannibales, ou magicien de la mort, infligés par leurs victimes et de sombres assistants, tel un miroir inversé de la réalité mais avec les mêmes conséquences: de la douleur, du sang et des larmes.

La salle finale montre une Elizabeth prisonnière de sa vengeance, enchainée et soumise aux tortures elle aussi. S'opère alors un changement radical de l'apparence de Théo et Burt qui se voient parés d'excroissances et autres membres griffus qu'ils mettent à profit pour la libérer, physiquement tout au moins. Prise dans son délire, Elizabeth s'enferre dans sa réalité et ce n'est qu'à la toute dernière seconde qu'elle envisage qu'elle peut se sauver elle-meme. Tous les talents de Théo ont plus ou moins préparé le terrain psychologique de la négociation, mais ce n'est que grace à la force morale de Burt (traduire par entetement acharné) que le revirement d'Elizabeth se produit.

Et enfin, ils quittent le théatre, ensemble. Qui retombe dans une triste mais ô combien réconfortante banalité…..

kult/fallen_angel.txt · Dernière modification: 2019/09/12 14:52 (modification externe)