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Rémy de Saint-Marc

Rémy de Saint-Marc

HISTOIRE

  • Pays d’origine : France
  • Origine sociale : Armée
  • Jeunesse (Enfance) : Studieuse
  • Jeunesse (Adolescence) : Solitaire
  • Profession : Chirurgien.

Eh non ! Vous n’êtes pas noble. Votre particule provient seulement de la chapelle devant laquelle votre père adoptif vous a recueilli. Celui-ci était sergent, et vous l’avez accompagné durant toutes ses campagnes militaires, en restant au camp alors qu’il partait au combat. Vous n’avez jamais douté que le Seigneur vous le ferait revenir moyennant des prières assidues. Votre père adoptif n’était pas un homme parfait : il était prétentieux, vous battait à bras raccourci à la moindre bêtise et faussait compagnie au campement la nuit pour courir les filles. Cependant, il vous aimait et vous lui vouiez un culte sans borne. Alors que vous croissiez en âge, ce fier à bras à la jugeote limitée mais débordant d’affection vous a enseigné le peu qu’il savait : les armes, comment tuer un adversaire et comment trousser les filles. En dehors des combats, c’est sous la tente du chirurgien que vous passiez le plus clair de votre temps, buvant les paroles savantes du « barbier » sans toujours les comprendre. Vous vous êtes engagé à quatorze ans dans le même régiment d’artillerie que votre père adoptif, pour qu’il puisse garder un oeil sur vous. Toutes ces années heureuses ne semblaient jamais devoir s’arrêter. Et pourtant, lors de la dernière bataille qu’a livrée le Roi Soleil en Europe, un boulet s’est écrasé à quelques mètres de votre père. Lorsqu’il s’est effondré, le monde en a fait de même. Vous vous êtes précipité vers lui, prêt à le sortir immédiatement du champ de bataille, mais il vous a enjoint de rester comme un bon soldat, et qu’une simple blessure attendrait bien que les brancardiers viennent le chercher. Après la bataille, vous vous êtes précipité au camp, jusque dans la vaste tente où le chirurgien opérait. Vous lui avez demandé où était votre père. Il vous a répondu : « je suis désolé ». Vous avez haussé le ton et reposé votre question. Devant une réponse identique, vous vous êtes mis à le secouer comme un prunier. Il vous a alors conduit devant le corps de votre père, et vous a dit qu’il n’avait pas rien pu faire. Vous lui avez hurlé d’un air menaçant que ses excuses ne vous intéressaient pas et que vous vouliez votre père. Il a alors sorti un scalpel en vous demandant de reculer. Vous l’avez maîtrisé, avez pris son arme et l’avez lardé de coups de scalpel en répétant : « je veux mon père, maintenant ! ». L’ami qui vous avait accompagné vous a arraché au corps sanguinolent du chirurgien. Il vous a regardé calmement en vous disant : « Fuis maintenant sans te retourner. Dans quelques minutes, je donne l’alarme ! ». Et vous avez fui. De Metz, vous êtes passé à Paris, où vous vous êtes fait engager comme aide chirurgien. Vous avez ainsi appris le métier, jusqu’à ce que votre passé ressurgisse et qu’il faille fuir à nouveau. Vous avez alors commencé à exercer comme médecin ambulant, soignant ceux qui n’avaient pas trop peur de vous contre un bout de pain, et vous promettant que plus personne ne mourrait autour de vous. Dans le dénuement le plus total, vous êtes arrivé jusqu’à Brest, tentant de vous faire engager sur un navire de guerre. Mais on vous a reconnu et arrêté. Vous avez été condamné aux galères à vie pour votre crime sauvage, et vous attendiez le bagne flottant qui devait vous emmener, lorsqu’un miracle s’est produit. Un capitaine de frégate de Sa Majesté est venu recruter parmi les bagnards et les déserteurs. Connaissant l’effroyable réputation des navires de guerre, avec leurs combats sanglants, vous avez sauté sur l’occasion. C’est là, sur un navire cible des maladies, des boulets perdus, des coups de sabre et des coups de fouet, que vous aurez votre place, vous dévouant à soigner tout ce beau monde jusqu’à ce que vous ayez vaincu la mort ou que la mort ne vous emporte.

IMAGE

Un regard halluciné, un nez long et fi n, des petits yeux resserrés, et une tignasse si épaisse et désordonnée qu’elle est devenue impossible à coiffer. Sur vos vêtements sales, du sang et des morceaux de boyaux. Vous êtes de petite taille, mais vous faites peur à voir, comme toutes ces personnes dérangées dont on ne sait jamais vraiment si elles veulent vous étriper ou vous serrez la main. Vous emportez toujours avec vous votre trousse de soin maculée de sang.

PERSONNALITÉ

Vous avez un but dans la vie : vaincre la mort, et rien ne pourra vous en détourner. C’est un combat de tous les instants, qui peut réclamer votre attention à n’importe quel moment, aussi vous êtes toujours prêt. Vous vous sentez en guerre permanente, et c’est pour cette raison que vous paraissez dangereux. Vous ne cherchez pas seulement à soigner les blessés et les malades, mais bien à vaincre la mort elle-même sur son propre terrain. Vous vous souciez peu du confort des blessés, et n’hésitez pas à amputer si cela semble nécessaire. Il vous est aussi arrivé de pratiquer la torture, légalement. Non qu’une telle pratique vous plaise, mais il vaut mieux que ce soit vous qui torturiez, pour éviter de trop abîmer le patient et de risquer qu’il n’y laisse la vie.

Feuille de Perso : Remy

pavillon_noir/remy_de_saint_marc.txt · Dernière modification: 2019/09/12 14:52 (modification externe)