Outils pour utilisateurs

Outils du site

Writing /var/services/web/lankou/data/cache/c/cad62c25593d1508ed1f6c9a36959d06.i failed
Unable to save cache file. Hint: disk full; file permissions; safe_mode setting.
Writing /var/services/web/lankou/data/cache/c/cad62c25593d1508ed1f6c9a36959d06.metadata failed

pavillon_noir:xabi_de_cazauban

Xabi de Cazauban

HISTOIRE

  • Pays d’origine : France
  • Origine sociale : Noble
  • Jeunesse (Enfance) : Turbulente
  • Jeunesse (Adolescence) : Orpheline
  • Profession : Cadet.

Tout allait bien dans la famille de Cazauban jusqu’à il y a trois ans. Vous aviez deux frères : un aîné et un benjamin. Votre fort tempérament faisait de vous le chouchou de votre mère, attirant sur vous la jalousie de vos frères, en particulier de l’aîné. La famille était prospère et le domaine vaste. Votre père, en revanche, montrait plus d’affection pour son aîné, futur successeur et surtout plus conforme que vous à ce qu’il attendait d’un noble et d’un fils. Tout bascula trois ans plus tôt, lorsque votre mère eu une aventure avec un trouvère. Elle partit avec lui à la faveur de la nuit, et, au grand dam du reste de la famille, il apparût que sa liaison n’était un secret que pour les proches. Le déshonneur avait frappé la maison ! Non seulement les nobles regardaient de travers les membres de votre famille, mais les ragots qui vous parvenaient étaient peu ragoûtants. Pire encore, des tristes individus, voyant que vous défendiez votre mère envers et contre tout, vous racontaient avec le plus grand aplomb des histoires imaginaires et salaces à son sujet, ce qui vous mettait hors de vous. Votre père et votre frère aîné se retranchèrent dans le domaine de Cazauban, le temps que la crise passe. Votre père mourut vite, peut-être de chagrin ou de honte, comme osent le dire certains nobles médisants, mais plus probablement du typhus. Votre frère, devenu baron de Cazauban, vous éloigna de lui en vous envoyant grossir les rangs des cadets de Gascogne. Vous y avez passez trois heureuses années, ponctuées malgré tout par des duels avec les fâcheux qui osaient des médisances sur votre mère. Votre ressentiment contre elle s’est alors mis à grandir, car toute mère chérie qu’elle était, elle avait bien jeté le déshonneur sur la famille pour assouvir ses amourettes. Loin de s’espacer, ces duels se firent de plus en plus fréquents. Votre lieutenant finit par vous donner congé pour laver votre honneur, en vous promettant de vous réintégrer une fois l’affaire résolue. Les ragots eurent le bon goût de vous mener jusqu’à Brest, où semblait-il votre mère avait embarqué un an plus tôt pour une destination inconnue. Après quelques mois d’enquête à Brest, vous avez fait une rencontre capitale, celle de M. Gauthier et de sa fille Églantine. Celle-ci reconnu tout de suite la marque sur votre main, que vous montriez à qui voulait la voir. Elle est en effet tombée par hasard, quelques mois plus tôt, sur une lettre d’un noble espagnol à l’un ses amis dans le Nouveau Monde. Il semblerait que cet ami ait projeté de se marier avec votre mère, veuve sans le savoir. Cette demoiselle ne semblait pas en savoir plus, mais vous avez résolu de partir pour le Nouveau Monde.

Vous engager sur un navire risquerait de vous handicaper dans votre quête, aussi avez vous choisi de voyager comme passager. Vous avez fait part de votre résolution à votre lieutenant, qui a rédigé pour vous une lettre de recommandation pour l’amiral d’Estrée, qui réside à Brest. Vous n’avez pas encore choisi le sort que vous laisserez à votre mère. La tuerez-vous de vos mains ou vous jetterez-vous dans ses bras ?

IMAGE

Vous êtes un grand gaillard bien charpenté. D’un aspect bonhomme, vous respirez la sympathie. Votre nez un peu trop grand peut-être est encadré par des yeux d’un noir de jais surplombés par des sourcils épais. D’habitude, les nobles tiennent leurs distances avec la roture, mais ce n’est pas votre cas, et vous savez adapter votre discours et vos sujets de conversation à votre auditoire. Vous arborez un pourpoint coloré de Gascogne, et vous ne vous départissez pas de vos meilleures amies : vos armes, pour pouvoir à tout moment et sur-le-champ défendre votre honneur. Détail notable, vous avez une marque de naissance sur la main en forme d’étoile allongée, que vous tenez de votre mère, marquée par la nature de façon identique. Cette marque vous a beaucoup rapproché, et vos frères vous appelaient «les deux marqués ».

PERSONNALITÉ

Vous manifestez un tempérament de gascon, toujours enthousiaste pour de nouvelles aventures, mais prompt à la colère et avec une rancune tenace. Du noble, vous avez peu des bonnes manières et vous vous plaisez à choquer les hommes du beau monde. En revanche, avec les femmes, vous vous montrez avenant et sympathique. Vous n’avez pas la langue dans votre poche et savez rendre les conversations agréables. En somme, vous êtes un homme de bonne compagnie, en dehors du cercle de la noblesse en tout cas, et vous avez trouvé parmi les cadets de Gascogne un havre où vous vous êtes pleinement épanoui. Après une enfance turbulente, vous êtes devenu un adulte presque raisonnable. La honte qui a rejailli sur votre famille vous poursuit et vous affecte. La seule mention de la fuite de votre mère vous rend fou de rage et les cuistres qui vous ont titillé sur le sujet ont goûté de votre sabre.

Feuille de Perso : Xabi

pavillon_noir/xabi_de_cazauban.txt · Dernière modification: 2019/09/12 14:52 (modification externe)