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La fin

Un fumble magistral

Darya reçoit, via le Lavra des Cryptes, un soit-disant message du père de Geralt destiné à son fils. La magicienne identifie comme Nesmeïana celle qui l'a délivré aux moines. Il s'agit d'un parchemin vierge. Darya use alors de tout l'attirail de son laboratoire pour analyser le document et révéler un texte caché, ce qu'elle réussira (en partie?). Il est donné rendez-vous à Perfida, sur un bateau à quai, la Sirène d'Ebène. Lorsque Geralt récupère le bout de parchemin en mains propres, c'est la déconvenue. S'il s'agissait bien d'un message de son père, tout le cœur olfactif en a été détruit par les expériences de la comtesse de Perm… Après quelques bouderies, nos deux héros s'en vont sur les bords de la Mer Noire.

Retour aux sources

Les seigneurs de Perm se sont fait accompagner de quatre de leurs gens qui ont fait leurs preuves, notamment dans la désormais célèbre bataille d'Istoma. Durant le voyage, Geralt fait à sa pseudo épouse un bref topo sur Perfida et sur ses mœurs si singulières. A peine arrivés, ils se font accoster par Nesmeïana. Elle est discrètement accompagnée du thérapeute et du champion qu'ils avaient croisés à Moscva. Geralt retient la fougue vengeresse de la magicienne qui finit par se calmer (la Main Invisible veille et il ne fait pas bon faire des esclandres dans les rues de Perfida). Nesmeïana montre beaucoup de bonne volonté afin d'apaiser la situation. Cette dernière conduit toute la petite troupe jusqu'à la Sirène d'Ebène.

Amour filial

Dans le navire à quai, visiblement en réfection, Snejan accueille les PJ avec beaucoup de bienveillance. De sa voix si désagréable, suraiguë, il informe Geralt que son père est toujours en vie, détenu au Tourmentin. Il évoque le complot dont son père faisait partie et dont ce dernier n'a jamais rien révélé au Pitre, insensible semble-t-il aux techniques des thérapeutes pourtant si réputés. Tous les frères de Geralt ont été tués (après sévices), un par un, devant leur père qui n'a rien lâché pour autant. La mère et la sœur de Geralt sont rentrées dans les rangs des Perfisali, victimes innocentes semble-t-il du talent de Maximilian pour les substances aromatiques. Snejan propose tout simplement, in fine, de délivrer Maximilan de Riiv. Geralt ne montrant pas un enthousiasme contagieux, Snejan passe sur un registre plus terre à terre : La tête de Geralt est mise à prix par le Pitre qui fera tout pour le retrouver. La seule solution pour être tranquille est d'abattre le Pitre. Snejan souhaite prendre contact avec les instigateurs du complot afin de défaire le Pitre, traître à sa race, celle des Armes. Le problème est que tous ceux qui vivaient dans l'entourage de Maximilian ne se souviennent plus de rien. Il est proposé à Geralt un rituel mené par Nesméïana, sous le contrôle de Darya, afin de raviver le passé. Les joueurs acceptent et leurs personnages se rendent à l'étage d'une petite maisons du quartier des docks où tout est déjà préparé, pentacles et bâtons d'encens se consumant dans une pièce dénuée de mobilier.

Flash back

La quête astrale commence dans une atmosphère électrique. Geralt et Citite (Darya) sont dans le bureau de leur père qui montre depuis le début de la journée des signes de nervosité qui confinent désormais à la panique. En effet, celui qui se prétend le Pitre véritable est sur le point de casser le dernier Sceau, celui des Exorcistes. Une fois au pouvoir, cet individu interdira au complot d'accéder à la Tour Carré. Il a donc été décidé de tenter le tout pour le tout cette nuit. Il y a plus d'une heure, Volgost, un horloger, est arrivé avec un artefact extrêmement précieux, une sorte de clé universelle au fonctionnement aussi complexe qu'extraordinaire. Il a passé beaucoup de temps à enseigner à Geralt comment il fallait s'en servir pour ouvrir la Tour Carré. Le rôdeur n'a appris en fait que quatre configurations possibles de la Mille-Clé, celles qui seront suffisantes pour la mission de ce soir. Volgost a également instruit le frère et la sœur au sujet des pièges cachés et a fourni les plans de la tour. Pendant ce temps, Maximilian s'occupait de Skorodoum, le Calligraphe le plus doué de Perfida, ainsi que de deux sicaires, Snejan et Borodaï dont les services ont été loués par l'horloger. Skorodoum doit être conduit à la Tour Carré et amené jusqu'à un cube qui repose sur un petit présentoir, seul meuble d'une pièce entièrement vide qui occupe toute la surface du premier étage.

Jusqu'ici, tout va bien

La petite troupe s'en va donc nuitamment et pénètre sans encombre dans la Tour Carré. Le rez-de-chaussée est occupé par les Sans-Ames, immobiles et mystérieux. Skodoroum arrive jusqu'au cube et commence à le manipuler. Ce dernier se met alors à se transformer, certaines parties coulissant grâce à des pivots cachés, d'autres opérant des déplacements physiquement impossibles. Geralt s'en va faire le guet dans le double escalier en spirale tandis que Darya ouvre tous ses sens (plus de cinq) pour observer les phénomènes à l'œuvre autour du Cube. Une impression de malaise extrêmement désagréable, malsaine, envahie les personnages. La partie de la conscience de Geralt qui perçoit tout ce qui se passe de l'extérieur se rend compte des schémas chaotiques qui baignent la scène. Leur propre intrusion rétrospective interagissant avec les événements réels passés, créant des motifs en boucles turbulentes.

Là, ça devient bizarre

Darya est une des rares archimages présentes sur Terre, qui a suivi de plus le meilleur enseignement occulte du monde connu. Elle se trouve pourtant là devant quelque chose d'inconnu. Instinctivement, elle s'en prémuni, percevant une énergie incroyable, rayonnant de haine, de souffrance, de cruauté et de plaisir associés. Après avoir mis en place quelques protections adéquates, la magicienne découvre la nature de l’artefact. Il s'agit d'une porte sur autre chose. Elle distingue alors un être dont la nature et la puissance sont au-delà de ce que son esprit peut concevoir. Elle se le représente sous forme d'un monolithe noir plus ou moins prismatique qui pourrait avoir la taille d'une galaxie (ou pas) et qui dirige une sorte de rayon ténébreux sur la zone connectée au Cube. Cette « endroit » apparaît comme un labyrinthe à l'intérieur duquel tout n'est que souffrance, vices et horreur. Les Armes y sont visiblement prisonnières, avec des êtres humains. Certaines entités ont ressenti la naissance d'un passage et y tendent leurs consciences qui ne sont que rage pure. Une fois de plus, Darya fait preuve de talents hors du commun en maîtrisant les énergies en jeu, elle parvient même à connaître le nom du Maître du Labyrinthe : le Seigneur Léviathan Maître des Enigmes. Pourtant, l’inattendu se produit et surgissant de nulle-part, un esprit, l'autre, s'empare sauvagement de la conscience de Darya et l'emporte avec elle, entraînant consécutivement Geralt.

Flash back back

Complètement désorientée, Darya se retrouve à l'âge de cinq ans environ, à la maison. Elle observe sa mère en sueur, les traits extrêmement tendus, complètement concentrée sur la tâche qu'elle accomplie : la manipulation -télékinésique- d'un Cube. Déjà, les sens magiques de Darya sont actifs et elle contemple la scène sous tous ses aspects, apprenant comme toujours depuis le premier jour de sa naissance selon le désir de sa mère bien aimée. La situation s'avère encore plus troublante pour Geralt dont la conscience a fusionné avec celle de la mère de Darya. Il sent la frustration de cette femme trahie par les deux hommes qu'elle aimait par dessus tout. Mor Kar Zuma qui l'a manipulé pour arriver à ses fins et son père qui l'a exilée de la citée de Pha, la privant de fait de ce qui fait son existence: l'usage fin des hautes arcanes pour elle qui est une archimage, la première née à Pha depuis au moins trois générations. Heureusement (?) cette femme avait fait ses propres recherches avant la déchéance de ses droits. Elle avait fait le lien entre les Gants d'Ambarinal et un artefact secret dont il n'était fait mention nul part. Ahiezer l'avait caché dans ses appartements. Elle n'avait réussi à le récupérer qu'en déployant tous ses talents et en repoussant ses propres limites, en prenant des risques incroyables. Elle savait qu'elle devrait le payer cher mais le jeu en valait la chandelle. Le Cube dont elle allait percer le secret allait tenir toutes ses promesses, elle le sentait. Au terme des cinq années qu'elle avait passé à le sonder, à chercher des informations à Pha en bafouant toutes les règles et en ridiculisant les sécurités magiques de la citée, elle était enfin arrivée à savoir comment l'ouvrir, ou du moins à avoir une idée de la façon dont il fallait procéder. Elle avait envoûté sommairement son stupide mari pour qu'il se tienne loin lors des opérations et protégé la maison pour que rien ne puisse interférer de l'extérieur.

Carnage

L'horreur la saisit pourtant lorsqu'elle ouvre la Configuration Acerbe, percevant immédiatement Geralt et « ses » filles mais aussi et surtout l'autre, celui qui fut capturé par Ahiezer et envoyé dans le Labyrinthe avec encore moins d'espoir que ceux de ses frères bannis par le Pitre. Geralt perçoit plus que jamais le chaos à l’œuvre qui fait voler en éclat les si belles protections bien ordonnées de la magicienne. Son mari ouvre alors la porte, finissant de briser l'intense concentration de la mère de Darya. L'autre en profite pour se ruer hors de la Configuration. Il n'est que violence, haine, promesse de douleur et d'agonie. Il n'y arrive pas tout à fait. Seule l'onde de choc de sa tentative fera des dégâts dans notre monde. Dans une dernière manœuvre flamboyante, épousant tout à coups les motifs chaotiques, la mère abandonne son corps et sacrifie son âme et son mari. Elle fonce à travers la Configuration Acerbe entraînant avec elle Darya et Geralt, refermant l'ouverture derrière elle sans espoir de retour dans son corps déjà mort, prenant l'autre totalement au dépourvu.

Là où tout commence à partir en sucettes

Sans doute aidés par la magicienne, Geralt et Darya traversent le Labyrinthe indemnes. Un exploit véritable qui leur évitera bien des soucis… Les PJ se retrouvent donc dans la Tour Carré incarnés en Geralt (jeune) et Citite, sa sœur. Des spadassins entrent dans les lieux, visiblement pour en découdre. Scorodoum a perdu son air extatique et semble en grande difficulté avec le Cube. Il s'en suit un combat serré dans l'escalier où par une acrobatie osée mais parfaitement exécutée, Citite prend les combattants ennemis à revers. Les De Riiv s'en sortent finalement sans égratignures. La situation reste cependant tendue car d'autres combattants tentent d'investir les lieux. Snejan entre dans la tour en laissant son arme coincée dans les côtes d'un champion qui tentait de forcer le passage. Dans son élan, il s'empare du falchion d'un Sans-Ame et s'écroule aussitôt, hurlant à la mort. Le Sans-Ame se désintègre en moins de deux secondes et à côté du tas de poussière, Snejan est pris de convulsions qui propulsent son corps à plus de quarante centimètres du sol. Deux autres hommes en armes pénètrent dans la Tour Carré mais, une fois remis sur ses pieds, Snejan n'en fait qu'une bouchée, projetant l'un d'entre eux d'une seule main à plus de quatre mètres contre un mur. Le choc est fatal. Dans la confusion, Geralt en profite pour s'échapper alors que le Pitre et une dizaine de suivants approchent à grandes enjambées de l'entrée de la tour. Les consciences des personnages commencent alors à s'éloigner. Ils perçoivent encore toutefois des bribes du passé. Geralt réalise que sa fuite miraculeuse fut guidée par sa maîtrise actuelle de la Voie du Chaos. A ce moment là, sa famille avait été arrêtée et des sicaires placés son son trajet habituel de retour. Darya, quant à elle, ressent pour la première fois son lien avec l'autre qui détient avec un plaisir vicieux l'âme de sa mère. Depuis toutes ces années, cette dernière vit chaque seconde dans les affres de la douleur, subissant des sévices auxquels personne ne pourrait naturellement survivre. La jouissance de l'autre se mêle pourtant avec la rage de la frustration car Skorodoum est incapable d'ouvrir vraiment la Configuration qui va se fermer d'elle même. L'autre accomplit alors un dernier acte en lequel il semble fonder beaucoup d'espoir et le Pitre, finissant de monter les marches de l'escalier en spirale, tombe sur un étage vide. Le Cube repose intact sur son présentoir.

Dommage collatéral

Le rôdeur et la magicienne regagnent leurs corps dans la petite maison à Perfida. Les personnages sont bien plus affectés par leur passage dans le Labyrinthe qu'ils ne pouvaient le penser. Presque en état de choc, ils constatent autour d'eux la puissance des énergies qui ont été mises en jeu. Les murs, le sol et le plafond ont été atteints, déformés, gauchis. Les veines et nœuds des planches du parquet forment des images distordues de visages et de corps mis au supplice. L'horreur saisit Geralt et Darya lorsqu'ils aperçoivent Nesmeïana. Cette dernière est méconnaissable, en partie dépecée, de grands lambeaux de peau ouverts et tendus par une multitude de petits crochets en bois sortis des murs comme les doigts crochus d'une créature ayant pris possession de la maison. Des larmes de douleur mêlées de sang coulent sur les muscles mis à nu de son visage. Sa bouche maintenue grande ouverte, dépourvue de lèvres comme celle d'un squelette vivant et rouge ne peut articuler que faiblement « 'uez 'oi ». Darya sort sa dague et s'approche de Nesmeîana. On peut lire alors dans le regard de la kiivienne le soulagement et la gratitude. Au moment où la lame transperce son cœur, un hoquet soulève la pauvre femme. Ses yeux exorbités expriment alors surprise, haine et terreur. Son dernier mot sera « 'alope !».

Bad trip

Après une brève observation des environs par les fenêtres de l'étage, Darya trouve la situation anormalement calme. Geralt grimpe alors sur le toit pour en avoir le cœur net. Toujours fébrile, hanté par son passage dans un univers perverti, le rôdeur succombe à une crise de paranoïa contagieuse. La magicienne, suivant le délire de son compagnon, décide de les téléporter sur d'autres toits, loin des ennemis qui les guettent dans les ombres.

Plus dure sera la chute

Une fois à l'abri, la fièvre retombe un peu (la magicienne beaucoup!). Geralt regagne le pavé avec une aisance inhumaine. La tâche, d'une banalité affligeante pour le rôdeur, se révèle extrêmement périlleuse pour Darya qui, après un essai infructueux, insiste et se retrouve suspendue par une main à plus de cinq mètres du sol, les pieds dans le vide. Dans un dernier effort, elle tente d'user de ses capacités magiques. Trop tard et raté. Elle s'écrase sur le sol dans un bruit mat d'os qui craquent sous le terrible choc. Sans l'intervention immédiate du thérapeute engagé par Snejhan qui guettaient visiblement les personnages, Darya serait morte.

Convalescence et prise de conscience

Les PJ se replient dans la Sirène d'Ebène où Darya est sérieusement prise en charge par le thérapeute qui ne ménage visiblement ni ses efforts ni les dépenses en produits rares et chers. Une discussion pour le moins tendue avec Snejan et quelques réflexions sur la Chronique Initiale, la Bible du Chaos éclairent un peu les joueurs sur la situation.

On nous cache des choses

Le Pitre, Snejan et Borodaï sont donc des Armes, des créatures créées par les Grands Dragons pour asservir l'humanité. Ceci n'est évidemment pas une chose connue. Il semblerait même que beaucoup travaillent à ce que cela ne se sache pas. Ahiezer soupçonnait notamment les Calligraphes de systématiquement remplacer tous les ouvrages par des copies racontant une histoire de l'humanité niant l'existence des Armes et d'autres faits, à l'avantage du Pitre. Avant de disparaître il y a environ deux siècles (mais là encore rien n'est sûr au sujet des dates), Ahiezer avait lancé une mission historique, envoyant dans le monde des érudits et des aventuriers afin de collecter des informations de premières mains sur les peuples et leurs histoires. Ainsi naquit la Chronique Initiale. Cette somme de connaissances est toujours mystérieusement alimentée, très aléatoirement, par des textes portant encore le sceaux des Témoins, ceux qui avaient été personnellement investis par le Maître de Pha. Darya en est même venue à la conclusion que depuis plus d'un siècle, tous les textes reçus sont du même auteur. Dernièrement, Ahiezer partit contacter les disciples de Nomicos dans ce contexte. Il n'a plus donné signe de vie depuis.

Il était une fois

Voici une version des faits occultés que pourrait donner Darya dans un bon jour : Au commencement étaient treize Forces Primordiales qui constituaient tout ce qui existait. Elles étaient l'Univers et l'Univers était elles. Interagissant dans le chaos le plus total, elles acquirent fatalement la conscience et devinrent les Treize Grands Dragons. Ces derniers créèrent alors la Terre puis les animaux qui l'habitent. Un premier Dragon créa alors les Faères (1) leur offrant à chacun une part de lui-même. Mais comme tous les Dragons étaient intimement liés, chacun des douze autres fut impliqué dans l'essence des Faères. Il en fut de même pour les six races suivantes nées tour à tour à l’initiative de Dragons différents : Flaëls (2), Naïss (3), Petits (4), Dwergars (5), Xwn (6) et Humains (7). Là s'achèvent les Temps Draconiques. Il semble que la création des humains soient liée au commencement des Guerres Draconiques qui suivirent. Apparemment, mais ce n'est pas clair, les hommes auraient tué (vraiment pour de vrai) un Grand Dragon ! Toutes les races apparues par la suite ont eu visiblement pour dessein d'asservir les hommes, à commencer par les Dieux (8). La neuvième race, la Myriade (9), paraît être l’œuvre d'un seul Grand Dragon sans autre intervention d'un tiers. La dixième « race », qui compte en fait un grand nombre de races différentes (monstres en tous genres), la Multitude (10), n'est pas enfantée par les Dragons mais par les Dieux. Les Dieux s'allient aux hommes pour se retourner contre les Dragons. Avant de quitter la Terre, les Dragons créent encore les Armes (11), les Vampires (12) et les Garous (13).

Les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis

Snejan et Boradaï semblent craindre encore bien plus Ahiezer que le Pitre qu'ils haïssent pourtant de tout leur être. L'association avec les Armes dérange Geralt mais Snejan le laisse libre tout en essayant de le convaincre qu'abattre le Pitre est dans son intérêt. Le rôdeur finit par faire le tour des tavernes pour savoir ce que racontent les membres de la Guilde des Chantres. C'est toujours instructif. Le clan Ayoudeb a laissé filtré qu'il se passerait un événement prodigieux le lendemain, Place de la Volupté, juste en face de leur Palais des Mille Délices. Un nouveau combattant fait des étincelles dans les arènes, un certain Koutsen, qui ne manque ni de style ni de réussite. Les Perfidiens n'ont pas vu un tel guerrier depuis plus de deux générations et les places pour ses combats dans les arènes des Champions commencent à valoir prix d'or. On prétend qu'il fréquente assidûment la Maison des Filles de la Chair. Ces dernières ont pris récemment une très grande importance dans la ville, jusqu'à fréquenter la Tour Carré ! Faisant le tour des forces en présence, il a été également question de Laelith, dont les prêtres assurent l'intégrité magique de la ville face à Pha, des Philosophes qui abritent notamment une quasi réfugiée politique de l'Ordre Aleph, des Saxes qui sont en contact avec les Horlogers, des gens de Zena et Démosthène historiquement présents à Perfida… et j'en oublie sûrement ! Aux dernières nouvelles, Skorodoum, veuf depuis peu, entretiendrait une relation renouvelée avec son premier amour : Alnéa Perfisali.

premier_age/la_fin.txt · Dernière modification: 2019/09/12 14:52 (modification externe)